Rikounet83
Article de presse 5-plus dimanche
Le 31/01/2016


Réunion Ile Maurice
THEATRE LUC DONAT
mercredi 09 mars 2011 à 20:00
jeudi 10 mars 2011 à 20:00
STADE JEAN IVOULA
vendredi 11 mars 2011 à 20:00
«J'ai une relation particulière avec Maurice»
Ils seront quatre sur scène pour partager leurs plus grands tubes avec le public mauricien, le 13 mars, au Centre Swami Vivekananda. Eux, ce sont les artistes du Platine Tour 2011 : Herbert Léonard, Guy Criaki, Alain Delorme et Claude Barzotti. Ce dernier a bien voulu nous confier son sentiment de revenir chanter à Maurice.
Comment vous sentez-vous à quelques semaines de votre concert chez nous ?
Je suis très content et emballé à l'idée de venir chanter mes plus belles chansons chez vous. J'ai une relation particulière avec Maurice. J'y ai déjà chanté il y a quatre ans et j'en garde de très bons souvenirs. J'ai été très bien accueilli et, en 20 ans de carrière, c'est chez vous que j'ai eu la plus belle critique sur l'un de mes spectacles.
Vos tubes transcendent le temps. Quel en est votre secret ?
Il n'y a vraiment pas de secret pour qu'une chanson dure dans le temps. Il faut être authentique, simple et vrai et c'est ce que j'essaye de faire passer dans mes chansons. De nos jours, les jeunes font les choses à l'envers. Ils font les arrangements musicaux d'abord, puis ils composent les paroles. C'est pour cette raison que, selon moi, les compositions actuelles n'ont pas d'âme.
Qu'est-ce que cela vous fait de partager la scène avec d'autres grands artistes comme Herbert Léonard ou encore Alain Delorme ?
C'est avec un grand plaisir qu'on va tous faire le show pour le public mauricien qui est très réceptif et chaleureux. Herbert Léonard est un très grand ami à moi, de même qu'Alain Delorme, et c'est avec beaucoup de joie qu'on va se donner à fond pour rendre ce Platine Tour 2011 inoubliable. Il est prévu qu'on fasse quatre galas à l'île de la Réunion et un show à Maurice. On a tous hâte de venir.
Avez-vous un petit message pour les Mauriciens ?
Je leur dis à très bientôt et merci de me soutenir et de répondre présents le 13 mars pour le concert.
Je suis rital et je le reste...
Célèbre chanteur de variétés à la voix rauque, Claude Barzotti a marqué les années 80 grâce à plusieurs de ses titres. Son premier album Madame connaît le succès en 1981, en Belgique puis en France. Fort de ses 400 000 ventes, il sort Le rital en single. Résultat : 1,5 million d'exemplaires vendus et la célébrité en prime. Il propose dans la foulée des titres comme Je ne t'écrirai plus, Prends bien soin d'elle, Beau j's'rai jamais beau ou encore C'est moi qui pars. À chaque fois, le succès est au rendez-vous.
Après avoir écrit des chansons pour quelques artistes à partir de 1986, il sort au milieu des années 90 le slow Aime-moi. Encore un succès. Aujourd'hui, Claude Barzotti reste l'un des artistes les plus marquants dans l'esprit du public français.
Pour une balade dans le temps
Embarquez pour un voyage dans le passé au rythme des chansons inoubliables de Claude Barzotti et de ses compères. Les artistes de Platine Tour 2011 seront sur scène au centre de conférences de Pailles le 13 mars. Le concert d'une durée de deux heures commencera à 18 heures. Les billets sont en vente dans le Rézo Otayo.
Par Christophe Karghoo
L'au revoir de Claude Barzotti à la tournée Age tendre
Le 31/01/2016


Pour Claude Barzotti, l'avenir passe par Venise. Il va y tourner des clips pour un DVD annoncé pour cette année.
Après trois ans, il quitte la tournée Âge tendre pour de beaux projets...
CHARLEROI C'est la tradition : les étapes belges de la tournée Âge tendre et tête de bois se trouvent tout à la fin du parcours. Une saison commence en mars et se termine en février. Si bien que, vendredi, dans les coulisses du Spiroudome, autour du cocktail que Claude Barzotti - en régional de l'étape - offre traditionnellement à Charleroi, on parlait surtout des départs.
Claude Barzotti, précisément, est un de ceux qui ne seront pas à la prochaine affiche : "Le moment est venu de donner la priorité à ma propre carrière. Ma maison de disques, Sony, m'a proposé un très beau projet. Ils veulent sortir un DVD de mes plus grands succès avec des clips tournés exclusivement à Venise. On fera ça en mai et en juin pour sortir le DVD à la rentrée. Et puis, il est temps de penser enfin à un nouvel album. J'ai fait trois saisons à Âge tendre. Nous gardons d'excellentes relations. D'ailleurs, en novembre, je ferai la Croisière."
Les Charlots quittent aussi la tournée. Gérard Rinaldi et Jean Sarrus ont fait, vendredi et samedi, à Marche, leur première retour, côte à côte, en Belgique. C'était un beau numéro. Avec de l'inattendu. Notamment lorsqu'ils ont fait - remarquablement ! - l'entrée de Satisfaction pour rappeler que les Charlots s'étaient produits, en 1965, en première partie des Rolling Stones. "Mick Jagger nous avait demandé de ne plus jouer Satisfaction avant lui. En revanche, il nous a promis de ne jamais chanter Paulette Your are the queen of the paupiettes. Il a tenu parole !"
Sheila part aussi. Elle a été pendant deux ans la star du plateau. Pour Âge tendre, elle avait accepté de faire ce qu'elle n'avait plus fait depuis bien des années : reprendre L'école est finie. Dans une version revisitée qui frôle... le gospel. La classe ! Si l'on peut dire...
Sheila s'en va. Mais c'est, si l'on en croit le producteur de la tournée, Michel Algay, pour mieux revenir. "Elle avait l'intention de préparer quelque chose de grand pour 2013 à l'occasion de ses 50 ans de chanson. Elle nous a promis de le faire dans le contexte d'Âge tendre et tête de bois."
Isabelle Aubret aussi quitte une tournée où, chaque jour, elle a fait un triomphe. Mais la douce Isabelle s'en va avec un cadeau inestimable. On sait qu'à partir du mois de mars, la saison 6 d'Âge tendre se déroulera autour d'un orchestre symphonique de 60 musiciens et choristes. Isabelle Aubret héritera de ce grand orchestre pour une tournée en France et une rentrée parisienne, les 18 et 19 mai, au Palais des Sports.
article de la DH belgique : Eddy Przybylski
Article de presse Claude barzotti Belgique
Le 31/01/2016

Depuis la première saison de Melting Pot Café, Adamo apparaissait régulièrement à l'écran.
Si c'est toujours le cas, il est rejoint cette fois par Claude Barzotti. "J'ai voulu casser la logique, explique le scénariste Jean-Luc Goossens.
Son apparition n'est pas gratuite, puisqu'il interviendra plus longuement dans le dernier épisode."




Extraits de l'interview de claude barzotti
Claude Barzotti revient avec une grande star !
Alors qu'il participe actuellement à la tournée Âge tendre et têtes de bois, Claude Barzotti a rencontré nos confrères belges de 7sur7.be. Le chanteur d'origine italienne, interprète inoubliable du Rital, est censé évoquer sa participation à la série Melting Pot Café, une série très célèbre au plat pays. Problème, Claude Barzotti n'en a aucun souvenir.
Le chanteur italo-belge Claude Barzotti, 57 ans, a été invité à participer en tant que "guest star" au tournage de la série "Melting Pot Café", dont la 3e saison commence ce mardi soir sur La Une...
Projets
"Moi qui ne sais même plus depuis combien d'années je n'ai pas enregistré un album, je suis en studio, je travaille", a lancé Barzotti. "Je vais bientôt retourner au Canada et Sony m'a appelé pour un projet d'album en duo avec Bonnie Tyler, ça fera deux voix rauques l'une à côté de l'autre tel un orage d'été, de Bonnie sur It's a heartache ou Total eclipse of the heart ? Un album avec elle, ce sera une première", s'est enthousiasmé le chanteur. (7sur7)
Emission TV enregistrée
Claude barzotti a également enregistrer " Les années bonheur ", le show télé de Patrick Sébastien qui passera le 11 décembre. Mais on ignore si deux des plus grands fans du Rital (Mathilde Seigner et Alain Delon) seront présents sur le plateau...
A vos magnétoscopes et à vos graveurs DVD...LOL
RTBF Inside 5 : les coulisses de 'Melting pot '
Retrouvez les sympathiques héros des Marolles. Madame Astrid, Mam'ke, Vervloet, Philippe.... Intrigues et pérpéties dans le petit monde bruxellois. Adamo et Claude Barzotti seront de la partie!
Madame Astrid va-t-elle pouvoir sauver le Melting pot Café des griffes des promoteurs? Philippe va-t-il découvrir qui est son père? Vervloet va-t-il conclure? La troisième saison de Melting Pot café commence sur des chapeaux de roue!
Une troisième saison au Melting Pot Café
Six nouveaux épisodes hebdo dès ce soir en prime time. La une, 20 h 15. Une comédie 100 % belge, populaire, fidèle au synopsis des saisons précédentes.
Diffusée pour la première fois en 2007, la série Melting Pot café H H, produite par la RTBF, revient sur La une pour une troisième saison. Après deux ans d'absence, la série avait laissé les 325 500 téléspectateurs du dernier épisode sur leur faim. Au programme : humour potache et populaire, en tout point fidèle aux saisons précédentes.
En effet, présent à la première, il y a deux semaines au Wolubilis de Woluwé-Saint-Lambert, le scénariste Jean-Luc Groossens n'annonçait aucun bouleversement particulier. Et pour cause, l'intrigue est identique à celle des saisons 1 et 2 : un vieux café des Marolles, au bord du gouffre, et une équipe de choc qui tente de le renflouer. Toujours réalisée par Jean-Marc Vervoort, la série conserve également ses personnages récurrents.
Néanmoins, "un nouveau personnage arrive : Léopold (Nicolas Buys à la ville) dans le rôle de l'ex de Mme Astrid et le papa de son fils". "On voyait déjà Philippe (le fils de Mme Astrid) chercher désespérément son père dans la deuxième saison et il va finir par le trouver. Claude Barzotti prend également la place d'Adamo en fin d'épisode mais c'est la seule guest-star que nous aurons pour cette troisième saison", confie Catherine Poels, chargée de communication fiction/société à la RTBF.
De "nouveaux ingrédients" qui permettront sans doute de relancer l'intérêt d'un téléspectateur lassé. En effet, la première saison avait démarré en fanfare, atteignant les 24 % de pdm (405347 telespectateurs). Mais la seconde, bien que conservant une moyenne d'audience satisfaisante (311 306 téléspectateurs, soit une moyenne de 18 % de pdm), augurait déjà d'un certain essoufflement.
La case horaire ne change néanmoins pas : tous les mardis à 20h15, directement après le journal télévisé. Un choix surprenant compte tenu de la programmation de RTL-TVI à laquelle doit faire face la série belge (la cinquième saison de "Bones"). "C'est un choix stratégique et de service public. Nous voulons affirmer notre identité en mettant une série belge face à une série américaine. D'autant plus que l'année dernière, c'était déjà le cas, et "Melting Pot Café" avait vraiment bien tenu le coup !", explique Catherine Poels.
Une façon de rappeler l'identité (américaine ?) de RTL. Laquelle avait toutefois osé le pari 100 % belge fin 2009 avec une production propre, "Bonne année quand même" (qui accueillait deux acteurs du "Melting Pot Café" : Stéphanie Bissot et Patrick Spadrille), dont le succès ne fut malheureusement pas au rendez-vous.
"ll faut bien se rendre compte que produire est un risque", poursuit Mme Poels. Un risque financier surtout, au regard des coûts de production. Un seul épisode de Melting Pot Café coûterait en effet près de 250000 euros. "Malgré tout, même si ça reste cher pour la RTBF, ça ne l'est pas tant que ça, au regard des coûts de productions d'autres séries, comme les séries policières par exemple. Là, tout de suite, on grimpe à 500000 euros par épisode." Et bien que l'équipe de tournage soit gérée par une boîte de production indépendante, "la RTBF supporte la plus grosse part" , assure Catherine Poels.
Signalons également les convaincantes prestations de Maryvonne Michel (Cathy), Fabrice Boutique (Mickey) et Carole de Weyers (Delphine, la fille du proprio). Ainsi que la touche joyeusement décalée et déconcertante de Patrick Spadrille, dont le jeu se rapproche - délibérément ? - de celui de Benoît Poelvoorde.
Gage de qualité ou non, "Melting Pot Café" avait par ailleurs obtenu six nominations au festival de Télévision de Monte-Carlo en juin 2010, dont elle est finalement rentrée bredouille.
melting pot café, saison 3, making-off
envoyé par asblCinergie. - Les dernières bandes annonces en ligne.
Claude Barzotti à Douai article de presse
Le 31/01/2016


Actualité Douai
La Voix du Nord lundi 13 septembre 2010
Claude Barzotti a partagé plaisir et émotion avec le carré-brasserie
Le samedi 11 septembre 2010 Le carré brasserie, plein à craquer, a accompagné Claude Barzotti dans son voyage musical.

PHOTO «LA VOIX»
Capitaine au long cours de la chanson populaire, Claude Barzotti a piloté samedi le vaisseau carré brasserie ...
dans un océan musical traversé comme une croisière entre amis. Le voyage, mélange de nostalgie, de rêves et de messages d'amour a duré près d'une heure et s'est prolongé par une escale réservée à ses fans avec signature d'autographes et photos souvenirs.
Avec comme seul équipage Morgane, talentueuse choriste, et le pianiste Franck Fiévet, ancien chef d'orchestre de Salvatore Adamo, l'éternel Rital a tenu fermement la barre. Il a offert ce qu'il avait de meilleur. D'un athlète on dirait : « Il n'a rien lâché ». Lui a tout donné.
Et beaucoup reçu en retour. De la part de spectateurs venus passer une soirée en famille et conquis par son charisme. De ses admiratrices de la première heure agglutinées devant la scène, le mitraillant par portable interposé ou lui glissant des petits papiers qu'il ramassait et posait délicatement sur un pupitre. « Je les lirai tous après », promit-il entre deux chansons. Professionnel jusqu'à la racine de ses cheveux noirs.
Rital, encore et toujours
Ses succès ont beau défier le temps qui passe, ils ne lassent pas un public sous le charme d'un showman en prise directe avec la salle.
Chemise blanche flottant sur un jean bleu, c'est un peu le copain baroudeur qui revient au pays. Non, il ne fait partie des Millions de solitairesqu'il interprète en torturant le micro. Il pointe la salle du doigt et lance de sa voix rauque, Souvent je pense à vous, Madame , son premier succès. Au bord de la scène, mains tendues vers ses fans, Claude Barzotti joue avec les sentiments, ferme les yeux pour mieux les exprimer. La réponse est immédiate. D'autres mains tentent de l'agripper.
La connexion est établie. Après avoir entonné le tube que tout le monde attend, Je suis rital et je le reste, il tourne le micro vers le public. L'écho lui renvoie « et par le verbe et par le geste ».
Moment magique avec toute une salle à l'unisson. Le temps de s'éponger le front, de se désaltérer, il s'esquive un instant puis revient, seul sur scène. Il empoigne une guitare puis s'installe au piano pour un dernier medley. Fin de soirée. Voyage terminé. • N. B. (CLP)
Claude barzotti DH Lola Belgique A.Marie Gaspard se confie
Le 31/01/2016
“Il comprend que je le comprends”
Publié le
C’est la première fois qu’Anne-Marie parle de son chanteur autrement que par les paroles qu’elle lui écrit
Anne-Marie Gaspard a 55 ans. Elle connaît Claude Barzotti depuis 1979. Ensemble, ils ont écrit 16 ou 17 albums, mais aussi pour Claude Michel, Morgane, Ginette Reno, Dalida… Finalement, plus de 500 chansons. Le Rital, les Italiens en ont fait un hymne. “C’est une chanson qui a été prise comme une revendication mais ce n’était pas le sens que je voulais donner aux mots dans l’écriture”, déclare-t-elle. N’ayant pas une vie sociale, voire sociable, très développée, Anne-Marie sait être disponible pour Claude.Leur première rencontre a eu lieu en “1979, je suis venue lui présenter des textes et ça ne lui a pas plu du tout. Il trouvait mes textes trop intellos. On s’est revus pendant deux ou trois ans. Ca a toujours été un échec et puis un jour, il m’a proposé de finir une chanson qui n’était pas achevée. Il l’a enregistrée”.
Est-ce que Barzotti est un ami ?
“C’est un terme qu’on n’emploie pas. Une amitié de reconnaissance et de hasard de nos mots. Il comprend que je le comprends. Je suis à l’écoute de ce qu’il dit.”
Quel est son principal défaut en tant qu’homme ?
“En tant qu’homme, je ne sais pas. En tant qu’être humain… (long silence) Sa mauvaise foi “crasse.” Mais chez lui, elle peut aussi devenir une qualité lorsqu’il défend quelque chose qui lui tient à cœur. Son côté lunatique est très désagréable pour moi. Il est d’humeur changeante. Je pense que ce doit être congénital.”
T’appelle-t-il quand il est en difficulté ?
“Peu importe où il est et l’heure qu’il est. Il m’appelle aussi quand ça va bien, surtout professionnellement.”
Est-ce un homme généreux ?
“Sa maison est toujours ouverte pour ses amis. Il a plein de choses dont il ne se sert pas lui, mais dont il sait que cela fera plaisir aux visiteurs. Il peut créer une chanson en te faisant entendre ses imperfections dues à la recherche de la mélodie ou de la position de la voix. C’est aussi de la générosité.”
Barzotti correspond-il encore à quelque chose en 2010 ?
“Il a tout à fait sa place. Dans les médias, c’est une autre paire de manche. On met en avant et puis on jette. Claude est là depuis longtemps et il sera là encore longtemps. Il représente la chanson française classique. Si on écoute attentivement les chansons, elles sont très contemporaines.”
Claude est un homme à femmes, mais aime-t-il vraiment la femme ?
“Il les aime beaucoup plus que ce qu’on ne pense. Pour moi il n’est ni macho, ni obsédé sexuel. Il aime la compagnie des femmes, il n’est pas du tout misogyne. Il est très féminin. Je pense que si Claude n’est pas en couple, c’est peut-être par lucidité et honnêteté. Même s’il revendique son statut de célibataire, je pense qu’il en est profondément triste. Quand je le vois avec ses filles, je m’aperçois que c’est un mec qui a le sens des responsabilités familiales. Je pense que le modèle de ses parents qui ont vécu beaucoup d’épreuves lui a inspiré réflexion.”
Tu connais sa famille ?
“Je connais toute sa vie. (Silence). Peut-être plus que lui ! J’ai 55 ans, et avec le recul j’analyse notre relation d’une façon très différente. Nous avons une intimité permanente à cause du métier car même lorsqu’on n’est pas ensemble, je suis avec lui du fait que je dois trouver des mots qui se rapportent à sa vie.”
Barzotti est-il l’homme de ta vie ?
“Certainement. C’est quelqu’un d’important dans ma vie. (Silence). C’est peut-être l’homme de ma vie, je te le dirai plus tard, mais j’espère que non.”
Je reviens d’un voyage est une chanson sur le réalisme de l’alcool. L’a-t-il acceptée tout de suite ?
“Dix fois, il l’a mise à la poubelle en disant que c’était de la merde. Chaque fois, je la lui ramenais et un jour, du haut de sa mauvaise foi, il a dit ‘mais c’est génial, pourquoi tu ne me l’as pas montrée avant ?’ Pour le Rital, son producteur de l’époque lui disait ‘tu n’as qu’un défaut, c’est que tu es un Rital.’ Cette réflexion le troublait beaucoup. Moi, cela m’a inspirée. J’ai réécouté le Métèque de Moustaki. La bonne idée, c’est que j’ai mis son nom dans le texte en me disant que si cela devenait un tube, son nom serait retenu.”
Comment expliquer son rapport avec la boisson ?
“Quand je l’ai connu, il ne buvait que du coca. La boisson est venue à cause du métier. Il y a plus de tentations et chez Claude, je pense qu’il y a aussi le trac. Je lui dis souvent d’arrêter de boire. J’ai envie qu’il aille bien car quand il ne va pas bien il ne travaille pas bien. Claude est l’interprète qui restitue le mieux ce que je veux dire. Peut-être que finalement, j’ai de l’intérêt au fait qu’il soit toujours performant.”
Est-il conscient de ses désarrois ?
“Répondre à ce genre de question me met mal à l’aise. Son problème d’alcool, bien entendu, qu’il en est conscient et il en connaît les raisons. Il lutte. Le problème, c’est qu’il est vedette, il a un public et quand il est dans son état second, il vaut mieux qu’il n’y ait pas de photographe qui renvoie cette image. Claude ne le supporte pas. D’ailleurs ses moments de déprime, il les vit souvent en solitaire.”
L’as-tu déjà vu pleurer ?
(SILENCE) “OUI” (RE SILENCE). “LUI AUSSI M’A VUE PLEURER. CEUX QUI CROIENT QU’ON NE FAIT QUE DE LA CHANSONNETTE VONT ÊTRE SURPRIS, MAIS NOS PAROLES, CERTAINES FOIS, ENTRAÎNENT DE L’ÉMOTION QUI SE TRANSFORME EN LARMES. LES PLEURS, ON LES A AUSSI LORSQUE LE PUBLIC DANS LA SALLE RESSENT LA CHALEUR QU’ON A VOULU AMENER.”
Pense-t-il à la mort ?
“Je n’en sais rien. Il doit y penser quand il est seul et pas bien. Lorsqu’il compose et qu’il est bien entouré, sa seule préoccupation c’est la vie.”
Croit-il en Dieu ?
“Oui, j’en suis sûre. Même s’il peut dire le contraire. Ou alors, il ment. Il a une petite Madone. C’est son côté Italien qui ressort, avec une ferveur permanente qui frôle à chaque fois la mauvaise foi.”
“Nos paroles, certaines fois, entraînent de l’émotion qui se transforme en larmes”
retrouvez toute l'interview ci dessous:
Article de presse "DH Lola"
le dimanche 13 juin 2010
Pour tous ceux qui aiment vraiment Claude et qui n'ont pas la chance de lire cet article...






Alessandro Barzotti j'ai toujours été là pour Claude
Le 31/01/2016
Article de presse Belgique soirmag Claude Barzotti
Le 31/01/2016
Barzotti nous parle de ses démons
Claude Barzotti est en ce moment en tournée avec “Âge tendre et têtes de bois”.
Le chanteur aux dizaines de succès est adulé par les foules.
Mais l’artiste lutte également au jour le jour contre son addiction à l’alcool.
Interview-vérité.
PROPOS RECUEILLIS PAR Letizia Virone
Claude Barzotti reste dans toutes les mémoires comme le chanteur à femmes des années 80. Il a chanté “Le Rital”, “Madame” ou encore “Aime-moi”. De succès en succès, il est devenu l’un des artistes francophones les plus connus de sa génération. Son charme et sa voix aux accents du Sud ont envoûté le public de variété française. Pourtant, l’homme n’a pas une vie facile. Il a dû se battre pour atteindre les sommets. Inconnu avant ses trente ans, le bel Italien a été projeté sur le devant de la scène alors qu’il avait abandonné tout espoir de succès. Il devient alors riche et adulés, surtout du public féminin. Mais la gloire a son revers. Cette rencontre soudaine avec la lumière des projecteurs ne fut pas toujours facile pour Claude Barzotti. Il avoue avoir subi une pression intense. Un stress qui l’a fait basculer dans les affres de l’alcool. Il y a quelques mois, le chanteur semblait aller mieux. Sa chanson “Je reviens d’un voyage” racontait son combat contre sa pire ennemie : la boisson. L’homme n’a d’ailleurs jamais caché ses problèmes d’alcoolisme. Il lutte depuis des années contre son addiction à la boisson et l’assume. En ce moment, l’artiste est en tournée avec “Âge tendre et têtes de bois” (qui rassemble des anciennes gloires de la chanson française). Il enchaîne également les galas un peu partout
en Europe. En plus de son travail, Barzotti mène un combat au jour le jour contre lui-même.
Il y a quelques mois, vous disiez avoir repris votre vie en main. Est-ce toujours le cas ?
Je continue du moins à m’accrocher. Je fais partie de la tournée “Âge tendre et têtes de bois” et je fais énormément de galas. Je travaille beaucoup. Je prépare d’ailleurs un nouvel album. Les fans y découvriront des chansons d’“émotion”. J’y évoque mes problèmes, mes réussites et mes défaites.
Vous parlez de vos échecs. Vous pensez à quelque chose en particulier ?
Je n’ai jamais caché avoir un problème avec l’alcool, et ce depuis des années. C’est un combat de tous les jours. Cette maladie me suit depuis très longtemps, et je n’arrive pas toujours à me battre. Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux. Mais on ne guérit jamais vraiment de ce mal. C’est déjà bien de tenir quinze jours sans boire un verre. C’est vraiment une maladie de merde.
Vous avez tout pour être comblé. Comment êtes-vous tombé dans l’alcoolisme ?
Vous savez, je n’ai pas touché à l’alcool avant mes 30 ans. J’ai commencé à boire avec le succès. Le pire, c’est que j’ai horreur de l’alcool, vraiment. Mais j’en ai petit à petit eu besoin pour me détendre et me sentir assez bien pour monter sur scène. Pour cela, un verre était idéal. Je n’ai par contre jamais touché à la drogue ou autres saloperies du genre. Mais la boisson ! Il y a eu une vraie escalade et je suis devenu complètement accro.
Alors, pour vous, aujourd’hui, participer à la tournée “Âge tendre et têtes de bois”, cela ne doit pas être facile…
C’est une tournée dans laquelle tous les chanteurs sont des costauds. Je dois être au top et je ne peux pas me laisser tenter. Pourtant, j’ai une pression énorme. Je passe après Isabelle Aubret, qui a un succès énorme. Cela me met énormément de pression sur les épaules.
Vos proches ne vous aident pas à tenir le coup ?
Tout le monde essaye de me soutenir. Mes collègues sur la tournée, mes amis, ma famille… Mais je suis un célibataire endurci. Quand je rentre chez moi, je suis seul. C’est facile de se laisser tenter, à l’abri des regards. Et puis, si un homme veut vraiment un verre d’alcool, il se débrouillera pour le trouver. Par tous les moyens !
Il y a quelques mois, vous parliez d’écrire une biographie. C’est encore à l’ordre du jour ?
Absolument. Mais j’ai aussi d’autres projets. D’abord, je participe à la tournée “Âge tendre et têtes de bois”. Ce sera ma dernière année, je crois. Après trois ans, j’ai envie de repartir seul. Je prépare aussi un album, en français, bien sûr. Avec peut-être une ou deux chansons en italien. Des chansons toujours fidèles à mon style. Je n’aime pas qu’on dise de moi que je suis un chanteur de charme. Je préfère parler d’émotion. Mes plus belles chansons, je les ai écrites en hommage à des personnes ou des lieux que j’aime.
Si vous deviez retenir une chanson, cela serait “ Le Rital”, non ?
Oui, quand je touche les droits d’auteur (rires). Sérieusement, j’ai écrit des chansons beaucoup plus belles. Sur ma mère, l’amitié, ma fille ou encore mon village natal, en Italie.
Vous restez un Italien pur et dur !
C’est un pays que j’adore, c’est vrai. Mais je ne pourrais jamais y vivre. Et puis, le succès, je l’ai connu ailleurs : en Europe et surtout au Canada. J’ai été adopté par les francophones. J’ai “ma” Belgique, maintenant. J’aurais sans doute aimé percer dans mon pays d’origine, aussi. Mais cela ne s’est pas fait. Tant pis. Il faut laisser la place aux jeunes…
Justement, cette nouvelle génération, vous la trouvez comment ?
(Silence). C’est de la merde. Je n’adhère pas du tout. Je n’ai rien compris aux Victoires de la Musique, cette année. Je ne connaissais aucun des gagnants. Vous verrez, en 2030, il n’y aura plus de tournée “Âge tendre et têtes de bois”. Personne ne voudra payer pour voir ces gens. Je suis peut-être ringard. Mais je préfère faire partie de ces gens-là que du groupe des branchés qui n’attire personne. Cela dit, j’aime beaucoup Grégoire. Et je trouve Christophe Willem extraordinaire.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Tant que je pourrai chanter, c’est ce que je ferai. Ce n’est pas mon travail, c’est un hobby. Une passion qui dure depuis que l’on m’a offert un accordéon, à 6 ans. J’ai été professeur de musique à 17 ans. Une fois, seulement, j’ai décidé de tout plaquer. Juste avant de devenir célèbre. J’ai fait une pause de deux ans. À l’époque, je pensais en avoir terminé avec la chanson. Mon dernier disque s’était vendu à 300 exemplaires ! Et puis, des producteurs sont venus me chercher. Ils croyaient en moi. J’ai d’ailleurs pensé à une mauvaise blague, au début. Mais non. C’est l’histoire de ma vie. Ce sont toujours des gens bien inspirés et doués qui m’ont fait de belles propositions. J’ai eu de la chance. Il en faut toujours, pour réussir dans la vie…






















