Très belle chanson de michel monaco en hommage à Joe Dassin
Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques
Joe Dassin : le récit des dernières heures avant sa mort [Photos]
Par Linda Bouras
Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.
Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...
Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.
La rumeur d'une overdose
Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.
Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...
A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.
Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"
En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.
Trou de mémoire
L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.
Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.
Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais
Joe Dassin : sa femme, Maryse, témoigne [interview exclusive]
Par Olivier Rajchman
Elle a été sa moitié pendant 13 ans. Maryse Grimaldi, la première Mme Dassin entre 1963 et 1977, fut à l'origine de la carrière du chanteur de "l'Eté indien" et son plus grand soutien. Alors qu'est diffusé, ce 17 novembre à 20h45 sur France 3, "Joe Dassin, le roman d'une vie", elle nous raconte son quotidien avec celui qui demeure « l'homme de sa vie ».
Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?
Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !
Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?
M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !
C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?
M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.
Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?
M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !
Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?
M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...
Le déclic pour la musique est venu quand ?
M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.
Croyiez-vous en lui à cette époque ?
M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...
Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...
M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.
A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?
M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...
On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...
M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...
Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?
M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.
Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...
M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !
Comment l'a-t-il vécu ?
M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...
La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?
M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...
Vous-même étiez extrêmement discrète !...
M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...
Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?
M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.
Fréquentait-il des collègues artistes ?
M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.
Quel était son caractère au quotidien ?
M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...
Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?
M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...
Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...
M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...
Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?
M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...
Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...
M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...
Propos recueillis par Olivier Rajchman
Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]
Par Thomas Janua
Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.
Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.
Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.
Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.
Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort
Sophie Delassein
"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.
"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.
Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.
Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.
En août 1979. (C