Tony Castellana termine troisième au festival de la chanson italienne
Florine Berger
Un an après avoir remporté le festival de la chanson italienne en Belgique, Tony Castellana est remonté sur scène, ce samedi, au Théâtre de Liège. Le Verviétois décroche cette fois une honorable 3ᵉ place, avec un hommage musical à Claude Barzotti.
C’est gonflé à bloc, après avoir arraché la victoire l’an passé, que Tony Castellana est remonté sur scène ce samedi 17 mai 2025, cette fois sur les planches du Théâtre de Liège, à l’occasion de la finale du festival de la chanson italienne en Belgique.
Alors qu’il ne comptait plus participer, le Verviétois s’était finalement laissé convaincre. Et c’est avec une chanson initialement écrite pour Claude Barzotti, traduite en italien pour l’événement, que Tony a décidé de se remettre en selle, en l’honneur du célèbre chanteur belgo-italien.
Une chanson trop «old school» ?
Malheureusement, alors qu’il était reparti vainqueur l’an dernier, il n’a pas réussi à remettre le couvert cette fois-ci. Mais pas question pour lui de ne pas fouler le podium. Il repart tout de même avec une honorable 3 ème place et se félicite de faire partie d’un beau classement. « Le premier un jeune italien de Naples, Pasquale Raia, avec une balade mélodieuse et moderne. Le deuxième, toujours un jeune italien, de Rome, JB, avec un morceau pop aux sonorités d’aujourd’hui. Et puis moi l’Italobelge, 3 ème , avec une chanson plus traditionaliste, plus tragique, plus old school ! », défend-t-il. « La musique change, les temps changent… Mais c’est une place méritée, je suis satisfait et surtout content d’avoir présenté mon nouveau titre et d’avoir touché mon public, car il y a eu quelques frissons et quelques larmes ont coulé », fait remarquer le chanteur.
Tony Castellana à nouveau finaliste du festival de la chanson italienne en Belgique
« Je me mets dans la peau d’un homme en fin de vie » :
un an après sa victoire, le Verviétois Tony Castellana rendra hommage à Claude Barzotti en finale du festival de la chanson italienne
Sorti vainqueur du festival de la chanson italienne en Belgique l’an dernier, Tony Castellana retentera sa chance ce samedi 17 mai 2025, à Liège. Mais ce n’est pas tant la victoire qui intéresse le Verviétois, davantage motivé par l’opportunité de rendre hommage à monument de la musique.
Par Florine Berger Journaliste à La Meuse VerviersPublié le 13/05/202
L’émotion avait été telle le soir de sa consécration, l’an dernier au Palais des Congrès à Liège, que Tony Castellana avait dormi avec sa coupe pour bien se rendre compte qu’il venait de remporter le festival de la chanson italienne en Belgique. Fier d’avoir fait briller ses couleurs et ses talents d’écriture et d’interprétation, le Verviétois n’avait pas pris la grosse tête pour autant. Il pensait même que les concours étaient terminés pour lui, satisfait de ce one-shot réussi.
Sorti vainqueur du festival de la chanson italienne en Belgique l’an dernier, Tony Castellana retentera sa chance ce samedi, à Liège. Mais ce n’est pas tant la victoire qui intéresse le Verviétois, davantage motivé par l’opportunité de rendre hommage à un monument de la musique.
L’émotion avait été telle le soir de sa consécration, l’an dernier au Palais des Congrès à Liège, que Tony Castellana avait dormi avec sa coupe pour bien se rendre compte qu’il venait de remporter le festival de la chanson italienne en Belgique. Fier d’avoir fait briller ses couleurs et ses talents d’écriture et d’interprétation, le Verviétois n’avait pas pris la grosse tête pour autant. Il pensait même que les concours étaient terminés pour lui, satisfait de ce one-shot réussi.
Il a pourtant su se laisser convaincre de retenter sa chance cette année. Le voilà ainsi à nouveau finaliste de la compétition. Il remettra son titre en jeu en Cité ardente, sur la scène du prestigieux Théâtre de Liège, ce samedi 17 mai. « J’avais eu la très belle satisfaction de gagner une fois et je n’avais plus rien à prouver, je ne comptais pas participer à nouveau », confie l’auteur-compositeur.
Insuffler l’âme de Claude Barzotti
Mais un nouveau défi l’a finalement fait changer d’avis. Après avoir interprété L’artista confinato, composée pendant la crise sanitaire, il rendra cette fois hommage à un chanteur qui lui tient particulièrement à cœur, monument de la chanson italienne : Claude Barzotti. « Angelo Patuano, son parolier, m’a donné son accord pour que j’adapte la chanson "Encore un peu de temps", en italien, sous le titre "Ancora un altro pò". Il l’avait initialement écrite pour Claude Barzotti, mais celui-ci n’a hélas pas eu le temps de la chanter. Elle n’est donc jamais sortie. »
Les paroles, rendant hommage aux personnes malheureusement arrivées au bout de leur chemin sur cette terre, font particulièrement écho au quotidien du Verviétois. « Je suis brancardier à l’hôpital, au CHR. Des personnes en fin de vie, j’en vois beaucoup dans mon travail. C’est une chanson très difficile à interpréter, dans laquelle se trouve l’âme de Barzotti. Je m’entraîne depuis quatre ou cinq mois pour m’imprégner du morceau et le vivre. J’ai recueilli plusieurs témoignages de personnes dans cette situation pour me mettre dans la peau d’un homme en fin de vie », partage Tony Castellana. « Ce n’est pas tant la victoire qui m’intéresse, à vrai dire je m’en fiche même un peu. C’est surtout une très belle vitrine d’interpréter cette chanson dans un lieu comme celui-là, avec des musiciens en live, devant des invités d’honneur », à savoir Diodato, grand vainqueur du Festival de Sanremo, et l’icône Italo-Belge Frédéric François, qui recevra un prix pour sa carrière en l’honneur des 40 ans de son tube Je t’aime à l’italienne, sorti en 1985. Le duo des Fratelli Brothers ajoutera à cette soirée une touche d’humour et de divertissement.
Les Nuits Nostalgie sont de retour au Casino du Liban qui accueille également et jusqu’en avril
une série de concerts produits par StarSystem et 2U2C.
OLJ / Par Béchara MAROUN, le 22 février 2025
Les Libanais seraient de grands nostalgiques. De quoi ? « Du temps où c'était bien », peut-être, et ils le vivent en musique depuis 2014 avec Les Nuits Nostalgie, qui ont accueilli au Casino du Liban des stars autrefois populaires comme Claude Barzotti,
Bernard Sauvat, Hervé Villard, Didier Barbelivien, Michel Fugain ou encore François Valéry et Richard Clayderman. Le weekend dernier, c’est le pianiste Raul Di Blasio, fou amoureux du Liban, qui a affiché complet lors de deux soirées placées sous le signe de la Saint-Valentin. Et ce sera au tour de Michèle Torr (Emmène-moi danser ce soir) et de Jean-François Michael (Adieu jolie Candy) de renouer en duo avec leur public libanais les 22 et 23 mars.
Un engouement explicable ? Pour Claude Kawas, directeur de la radio Nostalgie et COO de 2U2C qui coproduit avec StarSystem les Nuits Nostalgie, « ces soirées qui sont essentiellement inspirées des années 1970, 1980 et 1990 rappellent aux Libanais leurs plus beaux souvenirs de ces décennies, leurs nuits d’antan ». «Ces artistes ne sont plus tendance en France, mais ils ne meurent pas, explique Claude Kawas. Ils plaisent encore à un grand public au Liban, et leurs chansons touchent nos auditeurs quand elles passent à la radio. Il est donc normal de capitaliser sur ce succès, surtout que nous voulons continuer à encourager la francophonie et préserver cette ambiance libanaise francophone. » S’il note également un enthousiasme libanais pour les oldies, Amin Abi Yaghi, président de StarSystem, relève toutefois que le public cible de ces soirées est un public approprié au Casino du Liban, souvent des habitués des lieux, et ils y célèbrent des occasions diverses comme la Saint-Valentin, Pâques ou la fête des Mères. « Quand nous organisons deux soirées, ce sont 1000 chaises à remplir au théâtre du Casino et 700 chaises à la Salle des ambassadeurs, explique-t-il. Du moment où un micropublic de 1200 spectateurs répond fidèle à ces concerts, le projet est viable. Pourtant, je dois avouer que cela devient de plus en plus difficile d’année en année, et cela va le devenir davantage, car cette génération grandit. En 2014, quand nous avons lancé le projet, nous pouvions espérer vendre plus de 2 500 billets par artiste et rajouter plus de 2 dates. Ce n’est plus le cas. »
Ce qui fait par ailleurs que le business model fonctionne, c’est que les cachets de ces artistes heureux de renouer avec la scène sont appropriés au marché libanais, et que les promoteurs sont plus aptes à prendre des risques avec eux, en cas d’un chamboulement sécuritaire qui nécessiterait un report ou une annulation de l’événement. C’est d’ailleurs le cas avec les concerts de cet hiver initialement prévus en novembre et perturbés par la guerre. Parmi ceux de l’année dernière annulés à cause du conflit à Gaza, certains ont été reportés comme le concert de Chris de Burgh qui s’est finalement produit en juin. D’autres, comme Garou, attendent 2026 pour que « les choses soient plus sûres ».
« Certains ont peur de revenir au Liban, confie Amin Abi Yaghi, mais Chris de Burgh ou Raul Di Blasio qui sont des habitués, montrent plus de courage. Financièrement, un report ou une annulation sont gérables s’ils se passent bien en amont de la date du concert, mais cela reste un vrai casse-tête quand nous voulons inviter des artistes étrangers. Sans oublier les taxes qui deviennent catastrophiques pour le commerce. Entre la TVA, la Sasem, les taxes pour les syndicats, celles sur les contrats et les visas, c’est parfois 40 % du chiffre d’affaires, et nous n’avons pas vraiment augmenté les prix des billets qui sont très abordables. Certains croient que ce business est simple et peuvent s’y lancer, mais en réalité, nous capitalisons sur notre expérience de plus de trente ans dans le domaine pour savoir quels concerts organiser. Qui, quand et comment ? Sinon, cela peut rapidement virer au cauchemar. Heureusement, nous pouvons toujours compter sur la volonté des Libanais de profiter de la vie et sur le soutien indéfectible du Casino du Liban »
Réalisation : Sophie Peyrard et Damien Vercaemer. Narration : Alex Vizorek. (2024).
• De la musique au cinéma en passant par les scènes de standup et les micros de la radio, les Belges sont partout et la France vit une véritable «belgomania» depuis quelques années. Les chanteuses et chanteurs Angèle, Stromae, Pierre de Maere, Axelle Red, Maurane, Lara Fabian, Plastic Bertrand, Lio, Jacques
Brel, Salvatore Adamo, Arno,
Claude Barzotti
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Frédéric François, Benny B, Annie Cordy, Soeur Sourire, les acteurs et actrices Benoît Poelvoorde,Yolande Moreau, Virginie Efira, Cécile de France, Jean-Claude Van Damme, les humoristes Nawell Madani, François Damiens, Philippe Geluck, Guillermo Guiz, Walter, l’émission «Strip-tease», les sportifs Eddy Merckx et Justine Henin ou l’entarteur Noël Godin sont toute la Belgique qu’on aime !
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