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 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

Rikounet83

Music Blog de Rikounet 83

Mélody de star interview lors la sortie du best of de 2004

Le 03/11/2023

Très belle interview de Claude en 2004 sur TV Mélody

Melody de star est une émission présentée par Tonton SIGISMOND.

Dans cet épisode il interviewe Claude BARZOTTI en abordant différents thèmes

comme son enfance, ses débuts de carrière, ses projets et des anecdotes sur son parcours.

 

Best of Claude Barzotti 2004 (réenregistrés et réorchestrés + 2 inédits)

Dans Joe Dassin

Hommage Joe Dassin ce 20 août 2023 (déjà 43 ans)

Le 22/08/2023

Tu resteras "ma bonne étoile" et ton image du chanteur populaire

en "costume blanc" aux chansons romantiques

ne cessera de voiler mon regard.

 

Joe 43 ans

Joe 40 ans1

Très belle chanson de michel monaco  en hommage à Joe Dassin

Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques

 

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Joe Dassin : le récit des dernières heures avant sa mort [Photos]

 

Par Linda Bouras 

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Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.

Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...

Julien et jonathan

Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il  séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.

 

La rumeur d'une overdose

 

Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.

Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...

A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.

Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"

En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.

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Trou de mémoire

 

L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.

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Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques  que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.

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Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais

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Joe Dassin : sa femme, Maryse, témoigne [interview exclusive]

Par  

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Elle a été sa moitié pendant 13 ans. Maryse Grimaldi, la première Mme Dassin entre 1963 et 1977, fut à l'origine de la carrière du chanteur de "l'Eté indien" et son plus grand soutien. Alors qu'est diffusé, ce 17 novembre à 20h45 sur France 3, "Joe Dassin, le roman d'une vie", elle nous raconte son quotidien avec celui qui demeure « l'homme de sa vie ».

 

Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?

Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !

Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?

M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !

C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?

M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.

Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?

M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !

Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?

M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...

Le déclic pour la musique est venu quand ?

M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.

Croyiez-vous en lui à cette époque ?

M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...

Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...

M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.

A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?

M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...

On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...

M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...

Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?

M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.

Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...

M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !

Comment l'a-t-il vécu ?

M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...

La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?

M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...

Vous-même étiez extrêmement discrète !...

M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...

Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?

M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.

Fréquentait-il des collègues artistes ?

M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.

Quel était son caractère au quotidien ?

M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...

Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?

M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...

Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...

M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...

Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?

M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...

Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...

M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...

Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?

M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...

Propos recueillis par Olivier Rajchman

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Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]

Par Thomas Janua 

Johnny hallyday et joe dassin 1

Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.

Johnny hallyday et joe dassin 2

Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.

Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.

Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.

Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort

Sophie Delassein   

Gala 13 nov 2013b

"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.

"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.

Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.

Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.

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En août 1979. (Christian Pinson / Sipa)

Avant de s’envoler pour ce voyage charnière à Tahiti, et même si le cœur n’y était pas tout à fait, il est monté sur scène pour une tournée d’été. Tout de blanc vêtu, il s’est montré tel que son public l’aimait, lui le pilier des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le bon client de Danielle Gilbert, de Michel Drucker.

Il est monté sur scène et il a enchainé ses tubes : "Et si tu m’existais pas", "Cécilia", "L’Amérique", "Les Champs-Elysées", "A toi", "Le petit pain au chocolat", "L’été indien". Il a souri, a attaqué ses chansons avec ce mélange de force et de tendresse qui fait son succès. Il s’est tenu droit, du moins il a essayé.

Tout est fichu

Ce long voyage jusqu’à Papeete n’est pas une bonne idée. Le trajet est long, déraisonnable, une folie, de l’inconscience brute. Il n’est pas en état de le faire et il ne peut l’ignorer. Les médecins et ses amis le lui ont répété mille fois. Il n’a rien voulu entendre. Déraisonnable et dangereux, quand on sait qu’un mois plus tôt... Un mois plus tôt, sa tournée d’été passait par Cannes. Ce soir-là, Joe Dassin n’a fait qu’essayer de chanter, jusqu’au moment où il a vacillé, et a dû quitter la scène au beau milieu d’une chanson. Il part, revient, repart. Définitivement. Le cœur commence à lâcher, le médecin pompier le contraint à l’hospitalisation. Il passe une semaine en soins intensifs à l’Hôpital Américain de Neuilly.

Il n’a toujours qu’un seul but : se mettre au vert pour s’occuper de ses enfants loin des feux de la rampe. Il songe à passer plus de temps dans son Amérique natale et à Tahiti, son île d’adoption. Nous sommes au mois de juillet. Et il part. Mais, déjà, lors de l’escale réglementaire à Los Angeles, il est victime d’un nouvel infarctus.

Il est 12h30, ce 20 août, Joe Dassin a 41 ans. Au beau milieu du déjeuner, il lâche "Qu’est-ce qui m’arrive ?" et il tombe. C’est fini la gloire et c’est fini la famille, tous les projets fichus, cette nouvelle vie qu’il appelait de ses vœux, et son ambition primordiale : s’occuper de ses deux fils et s’émerveiller de les voir dessiner leurs premiers accords de guitare. Ça ne se fera pas, il faut que les vivants l’intègrent, l’acceptent, survivent à cette injustice. Au chagrin.

Les enfants, surtout. Jonathan et Julien, les fils chéris de Joe Dassin. S’ils ont du mal à parler de leur père, c’est qu’ils ne l’ont pas connu, n’ont pas de souvenirs avec lui. Un père célèbre, hyper populaire, qu’ils sont les seuls à ne pas connaître. Jonathan Dassin a les mêmes initiales que son père, un air de famille flagrant, émouvant, et quand il chante, on entend parfois les intonations de cette voix familière qui a fait chanter la France des années 1960 et 1970.

Le fils chéri

Jonathan Dassin a sorti un premier album auto-produit il y a deux ans ; il est dans l’attente d’en faire paraître un deuxième prochainement. Il prend son temps, tente de nouer des contacts, de trouver des soutiens. A 36 ans, il n’a ni l’outrecuidance ni les réseaux des "fils de". Il raconte :

J’ai fait le tour des maisons de disques pour me heurter à une certaine incompréhension : souvent, les gens ne savent pas comment ils vont me présenter. Le fait que je sois le fils de Joe Dassin semble les gêner. Mon âge aussi, sans doute, alors que je pense au contraire que plus on avance et plus on a de choses à raconter."

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Jonathan Dassin en 2013. (PJB / Sipa)

A 36 ans, Jonathan Dassin mène une double carrière : développer ses projets musicaux personnels et gérer le catalogue de son défunt père au côté de Julien, son petit frère. A chaque commémoration du 20 août 1980, tous les cinq ans, les dix ans, les quinze ans, il leur faut imaginer un concept pour raviver la flamme et que vivent les chansons : une intégrale, un best of, un spectacle, un documentaire, pourquoi pas un biopic.

Mais qui est Joe pour Jonathan ? Il en parle à la fois avec émotion et distance, tant d’années ont passé depuis l’été meurtrier, depuis le déjeuner fatal de Papeete.

Je n’ai pas eu le temps de le connaitre, d’avoir des souvenirs, des anecdotes. Je ne le connais pas davantage que son public, puisque je ne l’ai finalement vu qu’à travers des photos, des vidéos. Ce que j’ai en plus, ce sont les témoignages de ses sœurs, mes tantes, dont je suis très proche. Mais lui, mon père, je ne l’ai jamais eu en face de moi".

Jonathan a ainsi grandi, dans l’absence et le fantasme, mais pas tout à fait comme les autres orphelins, justement parce que beaucoup de gens le connaissent mieux que lui, comme il dit.

Elevés par leur mère

Après la disparition prématurée et tragique de Joe Dassin, c’est leur mère, Christine, qui a repris ses droits sur les deux petits garçons. Elle les a élevés, seule, dans la grande maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines, à Feucherolles. Juifs par leur père qui les avait circoncis à la naissance, Christine les fait baptiser. Les liens avec la famille Dassin ne sont pas rompus pour autant. Au contraire. Depuis la Grèce où il vit avec Mélina Mercouri, Jules Dassin, le cinéaste de "Jamais le dimanche" et "Du rififi chez les hommes", veille sur ses petits-fils jusqu’au bout – il mourra à l’âge de 97 ans. Jonathan Dassin poursuit :

Dans la vie, on rencontre des hommes qui pourraient devenir des figures paternelles. Moi, des pères, j’en ai eu des tonnes, je pense surtout à mon grand-père. Je retrouvais Mélina et Jules environ trois fois par an, pendant les vacances scolaires. Il était très regardant sur ce qu’on devenait. Quant à Mélina, elle fut pour moi comme une grand-mère. Elle avait énormément de caractère, c’était une femme à poigne, mais je m’entendais très bien avec elle."

Une femme de tempérament, Christine en est une autre. Dans les livres et les documentaires, elle est souvent décrite comme celle qui, entre les disputes et toutes sortes d’excès, précipita la mort de Joe Dassin. Son fils est blessé :

C’est très compliqué de juger ce qu’on ne connait pas, comme le fonctionnement d’un couple. Certaines personnes ont pu être témoins de soirées arrosées et même davantage, mais qui peut affirmer que c’était leur quotidien ? Cela ne ressemble pas à ce que nous avons vécu, mon frère et moi. Malgré les circonstances, nous avons été bien élevés. Je tiens à dire que ma mère était une femme courageuse."

Mais, assez vite, dans la maison de Feugerolles, un autre drame se trame : Jonathan n’a que 16 ans quand Christine disparaît à son tour – la maintenance de la maison est assurée par un couple de Yougoslaves. Il est le premier à quitter les lieux, Julien attendra que la bâtisse soit vendue.

Jonathan n’a pas tardé à arrêter ses études pour s’engager dans une carrière de musicien. Il a continué à prendre des cours de trompettes, de piano, de solfège. Il a monté des groupes, jusqu’au moment où il s’est lancé en solitaire, en novembre 2013. Non sans difficultés…

Sophie Delassein

Il se marie à Cotignac dans le VAR avec Christine

 

Le "paradis blanc" de Joe Dassin

Par Olivier Rajchman 

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C'est le témoignage-choc de la semaine. Celui de l'ex-flic René-Georges Querry qui, dans un chapitre de son livre "De Mesrine à DSK" (Editions JC Gawsewitch), évoque une anecdote qu'on pouvait imaginer sans qu'elle ait été, jusqu'alors, racontée. Elle concerne un chanteur immensément populaire : Joe Dassin. Entre...

1977 et 1980, l'auteur-compositeur-interprète des "Champs-Elysées" et de "l'Eté indien" a plongé dans l'enfer des drogues dures. Une pratique qui a modifié son comportement -il devenait souvent difficile avec les autres et ingérable, en dépit de son grand professionnalisme- et a probablement précipité sa mort, d'une crise cardiaque, en août 1980.

Déjà, en 1977, Joe et son épouse, Christine Delvaux, avaient été interpellés par la police en possession de 20 grammes de cocaïne. La star avait alors déclaré à la presse : "Je ne me drogue pas". Sans vraiment convaincre... Querry, de son côté, rapporte dans son livre avoir arrêté le chanteur alors que ce dernier détenait une quantité impressionnante de 200 grammes de coke!

La scène a lieu alors que Dassin vient de se fournir chez son dealer. Il est accompagné d'une amie : "L'interpellation se passe dans le calme. Je me dis : "Ce n'est pas possible que ce type prenne de la came". Je le vois dans cet endroit presque minable (...) On l'emmène au 36 quai des Orfèvres. Il ne proteste pas. Sa copine se défend un peu. On l'emmène dans une pièce pour la fouiller. "Pas la peine !", elle sort de sa culotte 200 grammes de cocaïne. Lui : "Oui, je reconnais, c'est pour ma consommation personnelle".

Inculpé pour possession de drogue, Joe Dassin n'en voulut pas à Querry... au point de l'inviter à déjeuner.

Il faut dire que le flic avait su rester discret et que la presse de l'époque fermait volontiers les yeux sur ce genre d'affaires. Dassin, lui, malgré sa grande intelligence, ses nombreux dons, les exigences nouvelles de sa paternité (il eut deux fils en 1978 et 1980) et l'amour de son public ne s'en est pas remis. Un vrai gâchis...

Photo : France 3 (c)

ci dessous le lien vers les article sur Joe Dassin

LISTE DES ARTICLES JOE DASSIN

Top40 joe dassin 

 

 

 

 La Sélection Best Of 3 CD 
à paraître le 12 août 2016

Avec Les Champs-ÉlyséesL'été indienEt si tu n'existais pasÀ toiSiffler sur la colline...
Éditeur : Sony
EAN commerce : 0888751008625
Date sortie / parution : Disponible le 12/08/2016

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sortie en presse dans closer Hors Série

Detail 

et dans Destins Brisés France Dimanche (8 pages sur Joe)

Destins brises

discographie

Joe dassin disco

Discographie Joe Dassin

Joe dassin disco3

Discojoe 4

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Dans Goldorak

Goldorak Le festin des loups Jeux vidéo

Le 13/08/2023

Quelques secondes de gameplay en vidéo pour le jeu Goldorak

Goldorak - Le Festin des Loups - Spazer Gameplay Preview | PS5, PS4

La renaissance de Goldorak est en marche et devrait prendre forme d’ici la fin de l’année sous la forme du titre Goldorak : Le Festin des Loups. Un jeu qui est particulièrement attendu par les fans de ce manga qui aura fait la gloire et le bonheur des adolescents durant les années 80. Seule petite question qui demeure en suspens : cette adaptation signée Microïd sera-t-elle à la hauteur de la légende ?

Pour répondre à cette question compliquée, il faudra bien entendu attendre de mettre les mains sur le jeu. Mais en attendant, il est toujours possible de se faire sa propre opinion avec les extraits qui nous sont partagés régulièrement. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui nous intéresse aujourd’hui. Il s’agit d’une phase de gameplay en vaisseau d’un peu plus de trente secondes. On y voit le Spazer aux prises avec différents ennemis dans des affrontements qui nous laissent un gout d’inachevé… On vous laisse juger.

Goldorak : Le Festin des Loups est attendu pour le 14 novembre 2023.

Goldorak Le Festin des Loups sera disponible le 14 novembre sur PS5 et PS4. Ajoutez le jeu à votre liste de souhaites sur le PlayStation Store :

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Combinez Goldorak au Spazer pour voler, voyager à travers l’espace et éclaircir les rangs des vils Golgoths !

Défendez la Terre des menaces intersidérales dans GOLDORAK –

Le Festin des Loups, disponible le 14 Novembre sur PlayStation 5 & PlayStation 4 !

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Dans STAR WARS

STAR WARS AHSOKA bandes annonces

Le 12/08/2023

Rebelle un jour, rebelle toujours. Découvrez une nouvelle bande-annonce d'Ahsoka,

une série originale Star Wars, disponible dès le 23 août sur Disney+.

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Claude Barzotti l'émotion à fleur de peau (Article TV grandes chaines N° 503 du 8 au 21 juillet 2023)

Le 08/08/2023

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DESTIN

Claude Barzotti : L'émotion à fleur de peau

Tv grandes chaines photo

© g. letellier/bestimage.

CLAUDE BARZOTTI

Décédé le 24 juin, cet auteur-compositeur-interprète belge à la voix unique n'aura pas eu une carrière à la hauteur de son grand talent.

C'est une métaphore de sa vie : au début des années 2000, Claude Barzotti se fait construire une superbe maison de 850 mètres carrés dans la campagne belge. Il ne l'habitera jamais, préférant demeurer dans son appartement de 60 mètres carrés de Court-Saint-Étienne, jusqu'à sa mort, à 69 ans. De combien de combats et de renoncements une existence est-elle faite ? « Le temps n'a rien changé/ Je porte ma défaite/ Comme un clown fatigué/ Je joue à faire la fête », chantait l'homme aux 12 millions de disques vendus.

Un artiste sur qui plane un malentendu

 

Ses parents, ouvriers, l'entraînent tout petit, avec son frère, de la Wallonie à l'Italie, de la Suisse au Luxembourg, et l'encouragent à chanter. À 6 ans, Claude reçoit un accordéon avant de suivre des cours de solfège et de s'exercer à la guitare classique. Artiste mais également champion de gymnastique puis mécanicien pour gagner son pain, Barzotti, 20 ans, écrit Madame, qui évoque son coup de cœur pour une quadragénaire qu'il n'ose aborder. On le compare à Frédéric François, archétype du Belge d'origine italienne voué à séduire un public féminin au fil de tubes sentimentaux. Mais son exigence le pousse à aller plus loin. La chanson lui ouvre les portes des disques Vogue à Bruxelles, mais il doit attendre 1982 pour venir à Paris et faire de ce titre un succès. 1983 est son année. Le Rital devient son titre étendard, écoulé à 1,5 million d'exemplaires, et… son surnom. Il est immédiatement suivi par le lyrique Je ne t'écrirai plus, où le timbre à la fois enroué et doux du chanteur fait merveille. Citant Brel, Aragon, Hugo et Verlaine, Barzotti y révèle un goût prononcé pour la poésie.

Des succès difficiles à gérer

 

Son voyage au Canada, où il triomphe en 1985 et emmène la jeune Céline Dion dans ses bagages, marque un apogée qui, avec le trac qu'il génère, lui est insupportable. « J'ai bu mon premier verre d'alcool à 33 ans, confiera-t-il en 2012, et, peu à peu, je suis passé à six bouteilles de whisky par jour. Ça a été ma maladie. » Homme simple et généreux, père de deux filles et ami fidèle, il se définissait d'une nature « solitaire et triste ». Il continue d'écrire et de composer. Participant à la tournée Âge tendre, il assure avoir « gagné 80 % de [son] combat contre l'alcoolisme ». Mais un cancer du pancréas le rattrape en 2020. « Il préférait qu'on le qualifie de chanteur d'émotion plutôt que de romantique. C'était un écorché vif, un vrai sensible », a déclaré, lors de sa disparition, son manager Laurent Comtat. Pas plus que sa somptueuse propriété, Claude Barzotti n'aura su, au fond, habiter ce succès trop grand pour ses doutes et son humilité. Restent ses chansons à fleur de peau, portées par sa voix à la fois éraillée et solaire, puissante ou murmurée.

OLIVIER RAJCHMAN

LE SAVIE Z-VOUS ?

 

J'ai eu beaucoup de mal quand mes parents sont partis, et je leur ai fait une chapelle à l'italienne, au cimetière de Court-Saint-Étienne, témoignait, il y a onze ans, Claude Barzotti, ajoutant vouloir les y rejoindre le jour venu. Ce fils aimant a retrouvé son père et sa mère à l'issue d'une cérémonie d'inhumation qui a eu lieu dans cette commune du Brabant, en Belgique, ce samedi 1er juillet.

Grille de mots fléchés Ici Paris N° 4072 du 19 au 25 juillet 2023 double pages 26 et 27 (retrouvez 8 titres de chansons de Claude Barzotti)

Le 07/08/2023

Retrouvez huit titres de chansons de Claude Barzotti en remplissant cette grille géante double pages

Ici Beyrouth "Le monde de la musique pleure Claude Barzotti"

Le 02/08/2023

Ici beyrouth

Bélinda Ibrahim

Le célèbre chanteur-compositeur belgo-italien Claude Barzotti s’est éteint à l’âge de 69 ans, terrassé par un cancer du pancréas. L’annonce du départ de cette figure emblématique de la chanson francophone a été officialisée samedi 24 juin 2023 par son manager, Laurent Comtat.

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Un " chanteur d’émotion "

" Claude Barzotti est mort à son domicile de Court-Saint-Étienne, en Belgique, entouré de l’affection de ses deux filles, " a déclaré Comtat, précisant que l’artiste a mené une lutte acharnée contre le cancer depuis plusieurs années.

Se définissant comme un " chanteur d’émotion " plutôt que romantique, Barzotti était un être sensible, marqué par la vie. Pour son manager, " c’était un écorché vif, un homme au grand cœur, qui se réfugiait dans l’alcool pour apaiser son trac. " Une sensibilité qui se reflétait dans ses œuvres et qui, sans aucun doute, a touché des millions d’âmes à travers le monde.

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Claude Barzotti, c’est avant tout l’écho d’une voix puissante, émouvante, une vibrante mélodie qui a bercé les cœurs et marqué les esprits il y a maintenant quarante ans. Ce baryton expressif, doux et profond, à la fois émouvant et rauque, a su captiver son public, principalement grâce à sa chanson emblématique, Le Rital. Un titre qui s’inscrit dans le patrimoine musical francophone et qui est devenu, au fil du temps, son surnom officiel.

Le Rital : un hymne d’identité qui traverse les frontières

Le charismatique Claude Barzotti a connu son apogée lorsque Le Rital s’est hissé au sommet des classements en France et en Belgique. La chanson, au rythme langoureux et aux paroles émouvantes, a touché les cœurs et résonné dans les foyers, transcendant les frontières culturelles et générationnelles. Serge Jonckers, expert musical renommé, rappelle d’ailleurs que " ce tube est devenu numéro 1 en France et en Belgique. Au point que tout le monde l’associe à ce titre ", au micro du média belge Bel RTL.

Le Rital, véritable hymne d’identité, est resté sept semaines au sommet des ventes en France, tissant une relation unique et profonde entre Barzotti et son public. Une reconnaissance qui a renforcé son lien avec la communauté italienne, à qui il a su donner voix et représentation.

Claude Barzotti, une carrière florissante au-delà de Le Rital 

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Cependant, réduire l’héritage de Barzotti à cette seule chanson serait une grossière erreur. Derrière ce visage marqué, ce regard expressif, se cache un artiste complet, riche d’une discographie variée et touchante. Dans les années 1990, il a continué à enchanter son public avec des titres tout aussi mémorables comme Madame et Aime-moi, des ballades sentimentales qui ont su toucher le cœur des auditeurs, leur offrant un refuge de douceur et de poésie.

Barzotti, une voix pour les sans voix

Au-delà de la scène, Claude Barzotti a toujours utilisé sa voix pour de nobles causes. En marge de sa carrière artistique, il s’est investi dans la lutte contre des maladies aussi dévastatrices que le cancer et la leucémie. Un engagement qui démontre une nouvelle fois que cet artiste ne se contente pas de chanter l’amour et la nostalgie, mais qu’il est également un acteur engagé et déterminé dans la quête d’un monde meilleur.

Claude Barzotti, le Rital, n’était pas simplement un chanteur populaire, mais aussi une figure emblématique de la culture francophone. Son répertoire musical, sa voix chaude et profonde, et son dévouement pour des causes nobles ont laissé une empreinte indélébile sur le cœur du public, et ont fait de lui un des piliers de la musique francophone.

Récompensé au Liban en 2015

Claude Barzotti a été mis à l’honneur lors du Beirut International Awards Festival (BIAF), une cérémonie annuelle de prestige qui célèbre l’excellence dans divers secteurs, notamment la musique, l’art, la culture et la politique.
Le BIAF, coorganisé avec le ministère du Tourisme libanais, a eu lieu le 12 juin 2015 dans le cadre luxueux du Yacht Club à Zaitunay Bay, le long de la pittoresque promenade maritime de Beyrouth. Cette cérémonie de distinction a été marquée par la présence de plusieurs figures de proue du monde diplomatique, politique, artistique et social, dont le ministre du Tourisme Michel Pharaon.

Claude Barzotti a reçu un trophée d’honneur pour saluer l’ensemble de sa prolifique carrière. Il laisse derrière lui un souvenir impérissable avec sa chanson " Ma libanaise " qui en dit long sur son amour pour le Liban où ses nombreux fans le pleurent…

 

La Libre Belgique du 26 juin 2023 "Décès de Claude Barzotti: ces stars qui lui rendent hommage"

Le 01/08/2023

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Elio Di Rupo était encore allé chez Claude Barzotti une dizaine de jours avant son décès:

"C’était quelqu’un de très généreux, de très bon"

La messe des funérailles de Claude Barzotti a été célébrée à l’église de Tangissart en présence de la famille, d’amis et de fans.

Michel DEMEESTER