Morte à l'âge de 74 ans, Linda de Suza s'est éteinte à l'hôpital de Gisors le mercredi 28 décembre 2022.
Sur cette photo en compagnie de Claude Barzotti lors de son Olympia le 5 avril 1984 dont il jouait la première partie. Leemage/Bridgeman
Morte à l'âge de 74 ans, Linda de Suza s'est éteinte à l'hôpital de Gisors le mercredi 28 décembre dernier. Jean-François Guyot a tweeté les détails de ses obsèques le lendemain de sa mort.
Les fans en deuil. Linda de Suza est morte à l'âge de 74 ans le 28 décembre dernier. La cause de sa mort était une insuffisance respiratoire, alors qu'elle était positive au Covid-19, comme le rapporte Programme-tv. C'est son agent Fabien Lecoeuvre qui a fait l'annonce dans un communiqué. Il a bien précisé que la chanteuse est morte à 10h10 à l'hôpital de Gisors. C'est sur BFMTV que Fabien Lecoeuvre en a dit plus sur la vie de cette icône des années 70-80.
"Elle était malheureusement malade depuis quelques semaines, quelques mois. Elle avait cette forme d'insuffisance respiratoire et elle avait attrapé le Covid dans sa maison de retraite où elle était aujourd'hui", avait expliqué Fabien Lecoeuvre. "Elle a été transférée ce matin un peu tard, à mon sens, même si le personnel hospitalier a été merveilleux, à l'hôpital de Gisors (...) Son transfert a été fait ce matin à 8 heures et elle nous a quittés à 10h10 ce matin", avait-il ajouté.
La chanteuse avait rencontré un très grand succès dans les années 70 et 80. Une belle consécration pour une artiste qui avait fui son pays d'origine, le Portugal.
Linda de Suza, de son vrai nom Teolinda Joaquina de Sousa Lança, est née le 22 février 1948 à Beringel, au Portugal. En 1969, elle fuit la dictature de Salazar pour se réfugier en France. Un pays où elle fera ensuite l'essentiel de sa carrière tout en mettant en avant ses origines. Elle a d'ailleurs raconté son histoire dans un livre autobiographique intitulé La Valise en carton, et sorti en 1984, dans lequel elle racontait son passage clandestin de la frontière française. Un récit très émouvant qui avait ensuite été retranscrit sur le petit écran en 1988, sous la forme d'un feuilleton, après avoir été une comédie musicale.
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Claude Barzotti, Chantal Gallia et Linda de Suza, le 5 avril 1984, à l'Olympia. Leemage/Bridgeman
C'est l’heure du casse-tête bi-annuel. Ce week-end, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, la France change d’heure. À trois heures du matin, il faudra reculer sa montre à deux heures. Si les gros dormeurs se réjouiront de gagner une heure de sommeil, d’autres, lassés de remettre une fois de plus toutes leurs pendules à l’heure, lâcheront un « encore ? ! ».
C’est que le passage à l’heure d’hiver devait être de l’histoire ancienne.
L’Union européenne avait décidé de se débarrasser du changement d’heure en 2021 pour mettre fin à cette pratique instaurée après le choc pétrolier des années 1970. Une vraie demande des citoyens, agacés par ce rituel : en 2018, 86 % des cinq millions d’Européens qui avaient répondu à une consultation sur le sujet s’étaient prononcés pour la fin de cette pratique. Chaque pays devait choisir de rester à l’heure d’été ou d’hiver, et les Français, consultés l’année suivante par l’Assemblée nationale, avaient choisi (à 59 %) l’heure d’été.
Discussions à l'arrêt
Depuis, le projet est au point mort. « Les discussions patinent au Conseil », expliquait au Point en mars dernier Karima Delli, députée européenne (EELV) qui défend la suppression du changement d’heure.
Les États sont plutôt d’accord sur le principe, mais pas vraiment sur le fuseau à garder. « L'Ukraine ne veut pas être sur le même fuseau que les Russes, les pays du Sud veulent l'heure d'été mais ceux du Nord l'heure d'hiver… » énumère l'eurodéputée. Et de souligner que « demain, le travailleur français qui va quotidiennement en Allemagne ne va pas régler sa montre deux fois par jour parce que les deux pays n'ont pas choisi de rester sur le même fuseau ».
Malgré l’impact du changement d’heure sur la santé et les problèmes d’organisation qu’il pose, le sujet n’est pas la priorité de l’UE. Et même s’il était adopté maintenant, il faudrait un délai d'au moins 18 mois pour que les opérateurs de transport, notamment les compagnies aériennes, puissent s’adapter et établir de nouveaux horaires. Les Européens n’ont pas fini de régler leurs montres.
Alors on oublie pas de changer d'heure, à 3 heure du matin il sera 2 heure
on recule l'horloge d'une heure...
la nuit de samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre 2021
Elle est directement liée à Rogue One, le premier film dérivé produit par Disney après le rachat de Lucasfilm et de la licence Star Wars.
C’est le 21 septembre que la série Andor fait ses débuts sur Disney+, avec trois épisodes diffusés le jour J. C’est la grosse riposte du géant du divertissement dans la bataille du streaming de cette rentrée, face à House of the Dragon (HBO) et Les Anneaux de pouvoir (Amazon Prime Video). Deux saisons sont prévues au total.
Andor est la troisième Star Wars à sortir en 2022, après Le Livre de Boba Fett (le premier épisode était sorti le 29 décembre) et Obi-Wan Kenobi. Deux films seulement sont à voir pour connaître les enjeux de cette série.
Andor précède Rogue One
Les deux saisons prévues pour Andor vont se dérouler juste avant les évènements dépeints dans Rogue One, qui lui-même s’achève juste avant l’épisode IV de Star Wars : Un nouvel espoir. Plus précisément, Andor doit démarrer environ cinq ans avant Rogue One et les épisodes (on en attend une vingtaine en tout) vont faire la jonction avec le film.
De fait, il faut aussi comprendre que certains enjeux narratifs et dramatiques vont partiellement être neutralisés. Le héros de la série aura beau se retrouver dans des situations périlleuses, on sait qu’il ne pourra pas mourir, car sa vie se poursuit plus tard dans la chronologie Star Wars. Idem pour d’autres personnages qui reviendront ultérieurement dans la saga.
L’Alliance rebelle n’existe pas encore
Dès l’instant où l’Empire galactique prend le pouvoir sur l’Ancienne République, une certaine forme de résistance à la dictature naissante apparaît, à divers niveaux. Mais, à l’époque d’Andor, tout est encore très balbutiant. La structure que l’on connaîtra plus tard sous le nom d’Alliance rebelle, dans Rogue One et la trilogie originale, est encore à bâtir.
On s’attend à ce que la série montre la naissance de cette résistance, dans le Sénat Impérial, au sein de la population et même dans l’armée et parmi certains cadres de l’Empire. Le rôle de Mon Mothma, sénatrice de Chandrila, qui a démarré sa carrière au moment du crépuscule de l’Ancienne République, va jouer un rôle prépondérant dans la lutte.
Mon Mothma, un personnage secondaire qui est désormais majeur
Si Cassian Andor est le protagoniste de la série (elle porte son nom, après tout), un autre personnage va avoir un rôle de premier plan : Mon Mothma. Ce qu’il convient de noter, c’est que ce personnage était complètement secondaire au départ : il s’agit d’une cheffe dirigeante de l’Alliance rebelle qui apparaît dans Star Wars épisode VI : Le Retour du Jedi, sorti en 1983.
Incarnée à l’époque par Caroline Blakiston, cette dirigeante n’était là que pour livrer quelques répliques, lors d’un briefing avant l’assaut contre l’Étoile de la Mort. Mais le personnage a plu, et il a été décidé de le faire revenir pour l’épisode III (La Revanche des Sith) en 2005 puis pour Rogue One en 2016, cette fois sous les traits de l’actrice Genevieve O’Reilly. Elle revient pour Andor.
Il ne faudra pas compter sur les chevaliers jedi
Andor se passe des années après La Revanche des Sith, qui montre l’Ordre 66, une instruction secrète donnée à toute l’armée clone : tirez à vue dès que vous voyez un jedi. C’est ainsi que l’Ordre Jedi a été anéanti. On sait que des jedi ont survécu, mais ils étaient traqués par l’inquisition. Là aussi, plusieurs d’entre eux ont été tués à cette occasion.
Le synopsis donné par Lucasfilm et Disney suggère qu’aucun jedi ne sera présenté à l’écran : la série se veut un « thriller d’espionnage » qui « explore des récits remplis d’espionnage et de missions audacieuses ». On ne verra donc pas Obi-Wan Kenobi ni Ahsoka Tano. Peut-être que des clins d’œil auront lieu, à l’image de Quinlan Vos. Cal Kestis peut-être ?
Quels personnages reviennent ?
La série Andor va faire revenir Cassian Andor (joué par Diego Luna), mais également Mon Mothma (Genevieve O’Reilly) et Saw Gerrera (Forest Whitaker). Vous reconnaitrez sûrement Stellan Skarsgård, qui a dernièrement fait sensation dans la série Chernobyl. C’est sa première fois dans Star Wars : il joue un certain Luthen Rael.
Mais pour des raisons de cohérence scénaristique, tous les personnages rencontrés dans Rogue One par Cassian seront absents. Pas de Jyn Erso (Felicity Jones) ni de K-2SO (Alan Tudyk). Oubliez aussi le commando mis en place pour prendre d’assaut la base secrète sur la planète Scarif. Toutefois, on pourrait croiser des personnages comme Bail Organa, Orson Krennic oule grand moff Tarkin.
Et, pourquoi pas, Dark Vador.
Andor : quel scénario ?
La série Andor explorera une nouvelle perspective de la galaxie Star Wars, en se concentrant sur le voyage de Cassian Andor. La série raconte l’histoire de la Rébellion naissante contre l’Empire et surtout, du rôle qu’aura à jouer Cassian à cette période. C’est une époque remplie de dangers, de tromperies et d’intrigues, où l’homme s’engagera sur la voie qui lui est destinée afin de passer de renégat à un héros rebelle.
Le site StarWars.com décrit Andor comme « un thriller tendu et mordant ». Elle se déroulera cinq ans avant la mission que l’on voit dans Rogue One, bien que la série aille encore plus loin dans la chronologie, lorsque le monde d’enfance de Cassian tombe pour la première fois sous le contrôle tyrannique de l’Empire.
Le showrunner Tony Gilroy a également partagé une poignée d’informations plus approfondies sur la série. « L’Empire prend le contrôle des planètes des entreprises. Ils resserrent leurs chaînes d’approvisionnement. Ce sont toutes les façons dont l’oppression peut séparer une culture et la détruire ». Une première image de la série avait été dévoilée début juillet 2022.
L’émission se concentrera également sur l’énigmatique cheffe rebelle Mon Mothma, interprétée par Genevieve O’Reilly. Stellan Skarsgård (aperçu dans Chernobyl sur OCS) campera un personnage inédit nommé Luthen.
Cette série sera bien plus longue qu’Obi-Wan Kenobi puisqu’elle comportera deux saisons de 12 épisodes chacune. La première saison s’étendra sur une seule année de la vie de Cassian, alors que la seconde parcourra quatre autres années pour nous amener au début du film Rogue One : A Star Wars Story. Le show s’axera sur des blocs de trois épisodes, avec une échelle « immense » selon le réalisateur.
Andor : quel casting ?
La série marquera le retour de Diego Luna en tant que Cassian Andor. Le personnage sera beaucoup plus égocentrique que l’homme que nous avons vu dans Rogue One. Il sera aussi impitoyable, du moins, aux débuts.
O’Reilly reviendra également une fois de plus en tant que Mon Mothma, aux côtés de Stellan Skarsgård, Adria Arjona, Fiona Shaw, Denise Gough et Kyle Soller. Forest Whitaker devrait être de retour en tant que rebelle renégat Saw Gerrera, un personnage qu’il a joué pour la première fois dans Rogue One.