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 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

trois notes de musique

Dans Hommages
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Une étoile brille dans le ciel "ANNIE CORDY"

Le 04/09/2020

 

ACTUALITÉ

06/09/2020

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CLAUDE BARZOTTI 

« Annie et moi nous étions de vrais amis » 

 

« J’ai fait au moins 150 galas avec elle, assure Claude Barzotti, alors évidemment que je suis secoué par sa mort… »

Le « Rital » entretenait avec la Bruxelloise une relation d’amitié solide et durable, c’est une certitude. « Elle ne m’a jamais appelé que Barzo, raconte Claude. Et sa façon de me demander des chansons était disons assez particulière. Je te préviens, Barzo, me disait-elle, j’ai besoin de deux chansons pour mon album… Moi, je lui rétorquais : Oui, Annie, mais sur quoi, qu’est-ce que tu veux faire ? Invariablement, elle me répondait : Ça, c’est à toi de voir, tu te démerdes, Barzo ! Au total, je dois lui avoir composé 6 ou 7 chansons dont certaines écrites très vite en une heure à peine… Mais elle se les appropriait et en était fière ! Moi, je n’en retire aucun mérite, les chansons, souvent je n’ai qu’à lire le texte d’Anne-Marie Gaspard et la musique me vient toute seule comme ça très vite sans effort. Heureusement d’ailleurs, parce qu’en réalité, je ne sais rien faire d’autre dans la vie ! »

La plupart des titres qu’il a composés, Claude Barzotti a l’honnêteté de dire qu’ils sont à peu près oubliés de tout le monde, lui le premier ! « C’est vrai que je ne pourrais même plus les citer, mais il reste le souvenir de notre complicité. Elle m’a emmené six ou sept fois chez elle dans sa maison de campagne… »

Et puis, il y a quand même ces « Trois notes de musique » où Barzo, par l’intermédiaire de sa parolière, faisait chanter à Annie : « Moi, je ne fais que des chansons, je ne donne pas de leçons. »

Ce qui sonne quand même fort comme une authentique déclaration d’intention de la part d’une artiste qui n’a jamais eu d’autre prétention que de divertir, d’amuser et d’émouvoir…

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Le chef d’orchestre d’Annie Cordy !  Christophe Delporte, de Jurbise, avait produit son album.

Il avait encore revu l’artiste il y a un mois 

AURÉLIE URBAIN

L’annonce n’a laissé personne insensible ce vendredi soir : Annie Cordy s’est éteinte à 92 ans. L’artiste belge avait notamment préparé l’un de ses albums dans notre région, en 2014. Elle a travaillé durant près de 10 ans avec Christophe Delporte, musicien de Jurbise. Il était même devenu son « chef d’orchestre » en produisant son album. Il revient pour nous sur ses années passées aux côtés d’une grande dame.  

Christophe Delporte, musicien, a travaillé durant de nombreuses années avec Annie Cordy, sur scène et en studio. Le Jurbisien avait même produit son dernier album « Annie Cordy chante Noël ».

« Elle a eu une carrière bien remplie, puis elle a pris une retraite bien méritée. Elle est partie à Cannes pour se reposer. Je l’ai encore vue il y a un mois, en vacances. Elle allait très bien. Mais à 92 ans, on ne donne plus de concerts ! Je sais qu’elle avait encore des projets de feuilletons, etc. Mais plus tranquilles, pas sur scène. On croyait tous qu’elle serait centenaire, personne ne s’y attendait. C’est assez hallucinant de voir quelqu’un de 92 ans qui a encore ses facultés physiques et intellectuelles intactes. C’est magnifique pour une artiste de son calibre de partir en étant bien », commente Christophe Delporte.

Ribambelle de stars

Il se remémore avec nostalgie ses années passées sur scène avec Annie Cordy : « Avec elle, j’ai fait les plus grosses salles de France, les zéniths. Lors de « la première », il y avait toujours une ribambelle de stars au premier rang : Charles Aznavour… Ce sont des souvenirs et des rencontres fantastiques d’avoir joué avec une icône de la Belgique. On parle toujours de Jacques Brel et de Maurane, mais je pense qu’il y a aussi Annie Cordy dans le trio. C’était une grande dame du music-hall qui savait tout faire : le chant, la comédie, la danse… Sur scène, nous, ses musiciens, on devait être polyvalents et pas juste rester plantés derrière nos instruments. On était vraiment acteurs de ses spectacles. Une fois, j’ai dû m’habiller en G.I. et danser avec elle sur scène. Avec mon gabarit, c’était un peu bizarre », sourit le Jurbisien.

250 concerts par an

Il a pu jouer de nombreuses fois sur la scène de l’Olympia aux côtés de l’artiste belge : « Les artistes ont en général 30-40 dates de concerts par an. Elle arrivait à faire 400 galas les grandes années ! Elle enchaînait concerts, tournages de films, opérettes… Et avait parfois deux galas le même jour. Quand j’ai travaillé avec elle, on donnait 200 à 250 concerts par an. Je jouais exclusivement pour elle, vu tout le temps que ça prenait ».

« Annie Cordy chante Noël »

Christophe Delporte est entré dans l’équipe de musiciens d’Annie Cordy à la fin des années 1990. « Elle a monté une équipe de musiciens avec M. Frédéric Thibaut, pianiste de l’orchestre du Splendid. Elle voulait des musiciens qui participent activement à son spectacle.

Moi, je connaissais Frédéric Thibaut via Henri Dès, avec qui j’ai pas mal travaillé. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour Annie Cordy, seul Belge parmi une équipe de Parisiens. J

e suis resté jusqu’à la fin. J’ai joué avec elle et je l’ai aidée à produire son album « Annie Cordy chante Noël », pas financièrement mais artistiquement ».

L’album a été enregistré dans un studio de Soignies. « Comme je gérais cet album, j’ai travaillé avec des gens que je connais, dans un studio familial comme elle le voulait. J’ai rencontré Barzotti qui participait à deux chansons de l’album.

Et j’ai aussi eu Gilbert Montagné au téléphone pour ce projet. J’ai beaucoup de souvenirs qui remontent à la surface. J’étais présent quand elle a rencontré le président. Elle m’avait aussi invité quand elle a été anoblie. C’était une personne extra pétillante sur scène et dans la vie, et d’une grande gentillesse. Je reçois beaucoup de coups de fil de sympathie. On s’est appelés avec les autres musiciens, on est très nostalgiques de cette époque… »

Var matin 5 septembre 2020Var matin 5 septembre 2020aVar matin 6 septembre 2020

Une reine des Belges… et des Français !  

Voici pourquoi la France lui rend un hommage aussi vibrant que le nôtre… 

 

SAM CHRISTOPHE

Décédée vendredi soir, à 92 ans dans sa « villa Dolly » à Vallauris près de Cannes,

Annie Cordy n’est pas célébrée que dans sa Belgique qu’elle aimait tant.

La France lui a rendu un hommage résolument chaleureux...

Ce samedi, tous les grands JT français (TF1, France 2…) ont commencé en évoquant la fantastique carrière de l’artiste. Même le Premier ministre Jean Castex a salué sa mémoire, qualifiant la chanteuse belge de « populaire et solaire » et même de « bande originale d’une vie faite de bonheurs simples, sincères, et communicatifs »…

Ce n’est pas étonnant, pendant plus de septante ans, Annie Cordy a été considérée par les plus grandes stars françaises comme leur égale. C’est Jean Gabin lui-même qui avait, dit-on, suggéré qu’on l’engage pour jouer à ses côtés dans « Le Chat ». Ensemble, ils parlaient de music-hall, mais surtout de bouffe et… de cyclisme ! Gabin lui répétait souvent : « Toi ? Annie, t’es une Flahute (une Flamande) et les Flahutes, ils connaissent bien les pavetons où ils sont les rois… »