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 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

Biographie de Claude Barzotti

Francesco BARZOTTI est né en Belgique le 23 juillet 1953, à Châtelineau, dans la province wallonne du Hainaut, au sein d’un foyer d’immigrés italiens.

Le jeune homme connaît tout au long de son enfance l’expérience de déracinements multiples, qui nourriront sans doute la soif de revendication présente dans sa chanson la plus célèbre (Le Rital) : après avoir passé plusieurs années en Italie, où il est élevé par son grand-père, Francesco rejoint ses parents en Belgique, avant de les suivre en Suisse, puis au Luxembourg, puis enfin, de nouveau en Belgique, où il se fixe définitivement.
Ce parcours quelque peu chaotique et le fait d’avoir été élevé en grande partie dans la langue italienne n’aident pas à suivre une scolarité francophone particulièrement stable et le jeune Barzotti ne trouve guère d’intérêt qu’aux cours de musique. Il choisit très tôt de prendre cette voie et, encouragé par ses parents, suit des cours de guitare classique et de solfège durant huit ans. A l’âge de dix-sept ans, sous le nom de Franco Angeli, il enregistre un premier disque, « Vous mes amis ». Duranttoutes ces années Claude fait plusieurs petits métiers (réparateur de vélo, professeur de musique...).En 1973, le jeune chanteur est pris sous contrat chez Vogue Belgique et prend de manière définitive le nom de scène de Claude Barzotti.

Il sort son premier 45 tours sous ce nom en 1973 « Ce grand amour », qui ne bouleverse pas les hit-parades. Les disques s’enchaînent pendant plusieurs années pour le chanteur, qui rame, à l’étroit dans le marché belge : « Madame » (1975), « Je ne veux pas mourir d’amour », « Et je t’attends », etc. ne permettent pas au Belgo-Italien de franchir le stade du succès .

C’est en 1981, après plus de dix ans de carrière, que Claude Barzotti fait une rencontre déterminante : Pierre et Michel Célie, responsables de la maison de disques Déesse, sont conquis par son talent et deviennent ses nouveaux producteurs : lui laissant une carte blanche intégrale quant au choix du studio, des paroles et des musiques de ses chansons. En 1983, une nouvelle version de « Madame » va lui permettre de s’imposer enfin sur le marché français, où elle s’écoule 400 000 exemplaires. Un premier album du même nom paraît simultanément. Mais le meilleur est à venir.

Je suis rital… et je le reste !

1983 est une grande année pour Claude Barzotti, qui squatte littéralement les ondes francophones, d’abord avec « Madame » puis avec « Le Rital », immense succès qui devient son principal standard en même temps que son sobriquet. Dans cette chanson basée sur ses expériences personnelles, Barzotti surfe sur la vogue de l’antiracisme et des appels à la tolérance. La voix rauque, la diction chantante, et le physique de séducteur chevelu de Claude Barzotti séduisent le public, qui l’intronise vedette populaire, comme il avait déjà plébiscité d’autres italo-belges au registre romantique (Salvatore Adamo, Frédéric François et Frank Michael).

Célèbre dans toute la francophonie (il est connu jusqu’au Canada, où des titres comme « Je ne t’écrirai plus » ou « Prends bien soin d’elle » rencontrent la faveur du public), Claude Barzotti use de ses talents pour d’autres projets. On le retrouve interprète de la chanson du film A nous les garçons (une pantalonnade de Michel Lang où s’illustre un jeune Franck Dubosc) mais c’est surtout dans le cadre d’un projet, hélas ! non concrétisé qu’il déploie son énergie. Travaillant à monter une comédie musicale consacrée à l’immigration, Les Nouveaux nomades. Même si le spectacle ne voit pas encore le jour, Claude Barzotti enregistre toutes les chansons pour permettre aux interprètes de cette comédie musicale d'apprendre les chansons car Claude n'a pas prévu de jouer dans ce spectacle. Malheureusement  une chanson est détournée et mise en ligne sur internet « La France  aux Français », les paroles du morceau, sorties de leur contexte et quelque peu violentes causent une polémique, certains ayant tendance à y voir les opinions de Claude Barzotti lui-même et non ceux du personnage qui interprète cette chanson dans la comédie musicale.

Rital un jour, rital toujours

Claude Barzotti sort des disques avec régularité dans les années 1980, mais son succès s’exprime bien davantage dans des singles que dans des ventes d’albums. Il voit son aura commerciale décliner avec les années, aucune de ses chansons ne connaissant le succès du  « Rital ». Malgré le bon résultat d’« Aime-moi » en 1990, Barzotti quitte peu à peu le devant de la scène. En 1992, il compose la chanson représentant la Belgique à l’Eurovision : « Nous, on veut des violons », interprétée par Morgane.

Loin des plateaux télévisés, Claude Barzotti n’en poursuit pas moins sa carrière, la voix toujours plus rauque, et profite, comme Adamo et autres confrères, d’une certaine vague mi-nostalgique mi-ironique pour revenir sur le devant de la scène. En 2003, il sort deux reprises de la chanson italienne « Vado via » et « Ancora».

Le 10 et 11 septembre 2004 Claude Barzotti se produit à l'Olympia pour la première fois en vedette principale ( En 1983 il a fait la première partie de Lynda de Suza ) 9 mois plus tard le DVD est dans le commerce.

En 2006, ses standards « Le Rital » et « Madame » figurent sur la bande-son du film Camping (dans lequel joue à nouveau Franck Dubosc, rescapé du temps de "A nous les garçons"), dont le gros succès au box-office lui permet de se ramener au bon souvenir du public. L’année suivante, son nouveau single « Jada », racontant le sauvetage d’une enfant laotienne, est l’occasion pour Claude Barzotti de s’engager pour l’humanitaire avec l’association La Chaîne de l’Espoir, tout en revenant sur le devant de la scène, grâce au soutien de TF1, qui organise la promotion de la chanson.

Le 19 et 20 janvier 2009 il remonte sur la scène de l'Olympia avec l'orchestre de Age tendre et tête de bois dont il fait la tournée depuis un an et cela continue avec sa troisième année.

C’est un véritable triomphe qui est fait à Claude, pour son retour au Canada, les 6 et 7 mai 2011 avec le retour de nos idoles.

Le nouvel album "Une autre vie", fruit d’un long travail d’écriture et de studio sort en 2012, suivis de l'album "Claude Barzotti chante Noel" la même année.

Le 29 avril 2014 Claude sort au Canada un album de reprises de 16 grand titres Italiens.

Il compose également pour Annie Cordy dans l'album "Ca me plait: Trois notes de musique" et dans l'album de Noël "Nono et Buon natale",

pour Ginette Reno en duo "Est-ce qu'on s'aime encore" et chante également en duo avec Jean Jacques Lafon sur son album "mots d'amour et confidences le titre "Latin Lovers".

Il nous revient avec son nouveau single "quand les enfants s'en vont" et un clip vidéo "Algérie".

Le 26 juin 2015 Claude sort son nouvel album autobiographique "Le temps qui passe" 12 titres chez Warner avec sa nouvelle maison de disques WeRmusicCompany "Your Label" 77 music.

12 titres dans lesquels le chanteur retrace les étapes importantes de sa vie. Claude a 62 ans. Il n'a rien perdu de son talent, de ce "temps qui passe".L'album est une petite merveille, tant sur le plan de l'écriture, des paroles que des mélodies.

Ce nouvel album colle véritablement au rital. Barzotti raconte sa vie, ses amis, ses enfants. Des enfants qui ouvrent d'ailleurs l'album. Le chanteur est papa de deux filles et il est grand-père depuis le 6 octobre 2015 (de sa seconde fille Sarah).

Barzotti se souvient aussi de son premier amour. Il lui a écrit une chanson Ma môme. Il n'oublie pas non plus ses "démons", notamment l'alcool. Je bois, c'est le titre d'une très belle chanson même si le chanteur confie que, depuis quelques mois, il n'a plus bu une seule goutte d'alcool.

La voix éraillée et le sens de la mélodie sont toujours présents. Fort de se démarquer d'une fausse étiquette « variété » qui lui colle à la peau, Claude Barzotti assène des textes vécus sur des arrangements honnêtes. « D'accord, d'accord »« Je bois » sur un duo piano-accordéon sobre, ou « Algérie », évoquant au passage d'autres déracinés et l'enfant chéri Zidane, démontrent clairement ses attaches à la chanson réaliste.

Ce registre n'exclut pas de chanter l'amour, comme à plusieurs occasions dans « La Muette »« C'est chez toi »« Si on osait » et « J'te promets pas ». Sur « Ce que tu dois être belle », c'est dans un surprenant duo sensuel et country avec Jeane Manson que l'amour charnel s'exprime. À la façon de Claude Barzotti, les sentiments priment sur les effets de manche. Discrets l'un comme l'autre, l'homme et le chanteur se confondent et se complètent.

Ce qui est sans doute son meilleur album dévoile d'autres facettes, comme cette ode à un amour d'adolescence, « Ma môme », offrant un vibrant cri du coeur final. S'inscrivant dans la logique des souvenirs enfouis sans s'être enfuis, « Un village abandonné » et « Papa » remontent à la source de la mémoire. Loin d'être un baroud d'honneur, Le Temps Qui Passe décline une belle et profonde variété d'émotions.

Une promo Télé est diffusée sur FR2 et FR3 fin août 2015.

Sans être toujours demeuré au même niveau de succès commercial – mais combien peuvent s’en vanter ? – Claude Barzotti a su garder son cap dans le milieu des chanteurs de variétés francophones et réaliser une carrière qui, pour être relativement discrète, n’en est pas moins constante et honorable. 

 

Claude BARZOTTI